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Célébration de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles

Célébration de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles

La majorité des femmes migrantes accueillies en 2020 au centre de transit pour les femmes, à Niamey, ont subi des violences pendant leur parcours migratoire.
« C’est leur recherche du bonheur qui les amène à ces situations », raconte Halimatou Hassane Balmey, assistante Protection au centre Bobiel. « Tout le monde peut les duper. Elles vendent tout ce qu’elles ont pour partir, puis les femmes seules se trouvent souvent prises dans des réseaux, on leur prend leurs papiers, elles sont exploitées, violées, battues, parfois emprisonnées dans un pays où elles ne connaissent personne. »
« Nous avons eu le cas de femmes qui sont restées plus d’un an dans notre centre, tellement traumatisées par leur vécu, qu’elles ne pouvaient pas se rappeler d’où elles venaient. », se souvient Binta Moussa, manager du Centre de transit.
La honte, la culpabilité et le sentiment d’échec s’ajoutent aux traumatismes des violences subies.
Comme Binta et Halimatou, les équipes du centre Bobiel 2 de l’OIM apportent une réponse individualisée et un soutien psychologique pour permettre à ces femmes et ces filles de se reconstruire.
C'est aujourd'hui la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles. Les violences faites aux femmes et aux filles sont l’affaire de tous.
#GenerationEquality #OrangezLeMonde #16Jours