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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays.
À propos
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OIM Global
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Priorités transversales (globales)
Priorités transversales (globales)
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- 2030 Agenda
Le Niger, carrefour migratoire de l'Afrique de l'Ouest et du Centre, est l'un des pays les moins développés du monde, vulnérable aux aléas climatiques et à l'insécurité régionale.
En effet, le pays a l'un des indices socio-économiques et de développement les plus faibles (189/189 PNUD IDH 2018) et l'un des taux de croissance les plus élevés (7,6 enfants en moyenne par femme). De plus, avec près de 70% de sa population en deçà de 24 ans, le taux de dépendance économique est considérable. De surcroit, l’économie nigérienne étant fortement dépendante de l'agriculture de subsistance, environ 40% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
L'instabilité dans les pays voisins (le Burkina Faso, le Mali, la Libye et le Nigéria), les conflits internes, les aléas climatiques, et l’instauration de la libre circulation dans la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sont autant de facteurs qui font du Niger un pays d’origine, de transit et de destination des migrants. En outre, le Niger est situé à la frontière nord de la CEDEAO avec la Libye et l'Algérie, et en tant que tel, accueille les migrants de cette communauté économique qui souhaitent entreprendre des activités commerciales au Niger en plus des migrants passant par le Niger sur leur chemin vers ou depuis l’Algérie ou la Libye.
Plus de 90% des migrants aidés par l'OIM déclarent, comme principales motivations de départ, leur désir d'améliorer leurs conditions de vie et la recherche d’opportunités économiques. La plupart d'entre eux expriment leur désespoir et leur frustration face au manque d'opportunités et de perspectives économiques dans leur pays d'origine, et espèrent améliorer à la fois leur statut socio-économique et celui de leur communauté.
Néanmoins, pour de nombreux migrants, cette voie migratoire ne va pas sans dangers. En effet, la perte de revenus, les dépenses de transports excessives, les mauvais traitements, la traite d’êtres humains, l'exploitation, les abus sont quasi systématiques au cours de leurs périples. Souvent, les migrants ne peuvent pas rentrer dans leur pays d'origine par leurs propres moyens et restent bloqués au Niger, en Libye ou en Algérie, dans des situations de détresse. Parallèlement, ces importants flux migratoires accroissent la pression sur les ressources déjà limitées du Niger, accroissant le risque de tensions entre les populations locales.
La loi N° 2015-36 sur la lutte contre le trafic illicite de migrants promulguée par le gouvernement du Niger le 26 mai 2015 a contribué à l'évolution des mouvements migratoires, et plus particulièrement à une diminution significative des flux migratoires observés au Nord du pays vers l'Algérie et la Libye. Cependant, les migrants continuent de se déplacer en utilisant des itinéraires alternatifs et informels qui sont souvent plus dangereux et, dès lors s’exposent davantage.
L'OIM met en œuvre des activités au Niger depuis 2016. Depuis son siège social à Niamey, l'OIM gère sept sous-bureaux et six centres de transit pour les migrants à travers le pays avec le soutien de plus de 500 employés.