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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Des nouveaux lampadaires solaires à Agadez renforcent la sécurité des communautés locales
Malgré l'installation de lampadaires solaires fin 2016, la majorité de la population de la ville d'Agadez a continué à vivre dans l'obscurité. Les lampadaires sont rapidement devenus la cible de petits voleurs qui ont grimpé pour démonter les batteries qui avaient été installées à quelques mètres du sol, rendant ainsi les lumières inutilisables.
Avec le soutien de l'Union européenne, l'OIM a installé 54 nouveaux lampadaires solaires dans la ville d'Agadez, suivant un nouveau design avec des batteries enterrées. Certains de ces lampadaires ont remplacé ceux des emplacements précédents, tandis que d'autres ont été installés dans de nouvelles zones jugées peu sûres par la population hôte en raison du manque de visibilité nocturne.
Lors des discussions de groupe de la commission de suivi avec les membres de la communauté d'Agadez, le thème de la petite délinquance a souvent été évoqué. "Nous accordons beaucoup d'importance à la sécurité de notre population", a déclaré le président de la délégation spéciale et maire suppléant à Agadez, le Dr Mamane Boukari. "Après les groupes de discussion, nous avons compris que la sécurité de nos rues était un problème auquel nous devions nous attaquer immédiatement".
La sécurité dans de nombreuses parties d'Agadez dépend largement de l'éclairage public, en particulier dans les quartiers isolés où l'accès à l'électricité est limité et où les coupures de courant ont lieu régulièrement. Le carburant est trop cher pour la plupart des habitants, tandis que les générateurs représentent un luxe pour la majorité des ménages.
De nombreux habitants de la ville doivent travailler la nuit et rentrer chez eux à pied ou à moto, en traversant plusieurs rues mal éclairées, mettant ainsi leur sécurité en danger. Ce nouveau dispositif d'éclairage permettra également aux femmes d'être autonomes et de continuer à travailler après la tombée de la nuit.
"Je m'occupe de mes enfants pendant la journée, donc je ne peux faire mes courses que la nuit. J'avais peur en rentrant chez moi", raconte Rachida, 22 ans, dont le chemin du retour est maintenant éclairé par l'un des nouveaux lampadaires solaires de la ville. "Comme les rues sont maintenant bien éclairées, plus de gens se sentent à l'aise pour marcher pendant la nuit."
Pour assurer la durabilité des nouveaux lampadaires solaires, le partenaire chargé de la mise en œuvre proposera un cours de formation pratique aux étudiants du département d'énergie solaire de l'université d'Agadez et à d'autres jeunes de la ville. À l'issue de leur formation, certains de ces jeunes pourront être sélectionnés et embauchés par le bureau du maire pour assurer l'entretien des lampadaires.
Des activités de sensibilisation seront également menées par des associations locales dans certains quartiers afin de renforcer l'esprit civique et de souligner l'importance des biens publics. Une surveillance de quartier sera créée, composée de différents acteurs clés jouant un rôle actif dans la communauté, tels que les chefs de village, les femmes leaders des associations locales, les jeunes leaders et les propriétaires de petites entreprises exerçant leur activité à proximité des lampadaires.
"Nous sommes reconnaissants de cette collaboration fructueuse avec les autorités de la région d'Agadez", a déclaré Barbara Rijks, cheffe de mission de l'OIM au Niger. "Nous espérons que de telles activités pourront non seulement contribuer à la sécurité de la population, mais aussi, à terme, stimuler le développement économique de la région".
Les activités de stabilisation communautaire de l'OIM au Niger se concentrent sur la stimulation du développement économique par la mise en œuvre d'activités telles que le travail contre rémunération, l'emploi des jeunes, l'utilisation des ressources locales, les projets agricoles et la création de coopératives.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Monica Chiriac à l’OIM Niger, Tél. : +227 8931 8764, Email : mchiriac@iom.int.