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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays.
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OIM Global
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le Niger Commémore la Journée Nationale de Mobilisation Contre la Traite des Personnes
Dans la perspective de la Journée nationale de mobilisation contre la traite des personnes au Niger le 28 septembre, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a organisé une formation de deux jours sur la traite des personnes pour le Cluster Protection au Niger.
Le 28 septembre 2013, 92 corps, y compris ceux de femmes et d'enfants, ont été retrouvés abandonnés par des trafiquants d'êtres humains dans le désert du Ténéré au Niger. La tragédie a conduit en mai 2015 à l'adoption de la loi 2015-036 par le Parlement du Niger, qui criminalise le trafic de migrants au Niger.
La traite des personnes est l’une des pires violations des droits de l’homme au regard du droit international. Au Niger, l'Agence Nationale de Lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite des migrants (ANLTP/TIM) est chargée de la lutte contre la traite des êtres humains et le trafic de migrants, par le développement et la mise en œuvre de programmes, stratégies, campagnes et politiques appropriées.
Des études suggèrent que les crises humanitaires, telles que les conflits armés ou les catastrophes naturelles, peuvent exacerber la traite d'êtres humains. Les déplacements forcés dus à une crise existante peuvent obliger les populations vulnérables à rechercher les services de réseaux de traite ou être recrutés sans le savoir dans des réseaux de traite.
Le nombre élevé et la gravité des cas de traite perpétrés par des groupes armés ces dernières années au Niger ont exhorté les intervenants humanitaires à renforcer les initiatives de lutte contre la traite, notamment par le biais d'une réponse de protection plus complète. Cependant, à ce jour, l'intégration des efforts de lutte contre la traite dans les programmes de protection n'est toujours pas abordée de manière globale en raison de divers problèmes, notamment du manque de connaissances spécialisées sur la traite et sa prévalence.
« La traite des personnes est souvent négligée lors des crises humanitaires, ce qui peut avoir un impact négatif sur le degré de vulnérabilité des victimes potentielles », a déclaré Barbara Rijks, cheffe de mission de l'OIM au Niger. « Il est important de sensibiliser les acteurs humanitaires à la question et de comprendre comment nous pouvons renforcer notre action et notre assistance pour les victimes de traite. »
Au cours des dernières années, le GPC Task Team on Anti-Trafficking in Humanitarian Action co-dirigée par l’OIM, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et Heartland Alliance International (HAI), a dressé un état des lieux avec les coordinateurs du groupe de protection dans 29 contextes humanitaires afin de mieux comprendre comment le trafic est traité dans les mécanismes de coordination des clusters.
Le rapport a donné un aperçu rapide des efforts des clusters pour lutter contre la traite, de leurs lacunes et de leurs problèmes récurrents, notamment des obstacles à l’inclusion de la lutte contre la traite dans l’ensemble de la réponse humanitaire. En outre, l'étude a également mis en évidence la volonté des praticiens de mener des actions de lutte contre la traite, malgré les capacités et les connaissances faibles.
Le Task Team s’est efforcée de répondre à ces besoins en élaborant plusieurs webinaires de formation et en diffusant des conseils appropriés aux praticiens sur le terrain, notamment des directives pour l’identification, une liste de contrôle pour la gestion des risques et un guide de poche pour interroger les victimes.
L’atelier de deux jours intitulé « Intégrer la lutte contre la traite dans les mécanismes existants » a fourni aux 30 partenaires de la protection travaillant dans des situations de crise l’occasion de générer des idées et des solutions pour l’intégration durable des activités de lutte contre la traite dans les activités de protection existantes et de consulter les praticiens sur les directives élaborées par la Task Team.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Monica Chiriac, OIM Niger, Tel. +227 8931 8764, email : mchiriac@iom.int.