Niamey – Cette année, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), la Direction des migrations du ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation et NigériElles - une organisation locale à caractère associatif qui promeut l'entreprenariat féminin au Niger - ont commémoré la Journée internationale des femmes (8 mars) à Niamey.

Le thème de cette année met en évidence les solutions créatives qui découlent de l'implication des femmes et des jeunes filles dans les technologies et le potentiel d'innovations qui répondent aux besoins des femmes et promeuvent l'égalité des genres.

L'accès au numérique permet aux jeunes femmes nigériennes de s'informer sur les risques de la migration irrégulière et d'acquérir les compétences et les connaissances nécessaires pour les éviter.

L'événement commémoratif a été marqué par le lancement d'une formation en informatique pour vingt-cinq jeunes femmes des lycées de Niamey. Cette formation vise à encourager les jeunes femmes à intégrer les outils numériques dans leurs activités éducatives et entrepreneuriales.

« En luttant contre les inégalités de genre existantes et en garantissant les droits socioprofessionnels de ces jeunes femmes, nous parviendrons à prévenir autant que possible les migrations forcées, » déclare Seve Diomande, Chef de mission adjoint de l'OIM Niger. « En recourant aux technologies pour soutenir celles-ci, nous pouvons combler les lacunes qui existent et créer des communautés plus inclusives et plus solidaires. »

Pour de nombreuses femmes, le désir d'une vie meilleure peut les amener à prendre la décision de migrer de manière irrégulière, risquant ainsi de devenir des victimes de violence et d'exploitation.

A travers cette formation, la Direction des migrations et l'OIM entendent sensibiliser à l'importance de la technologie pour freiner la migration irrégulière dans un contexte d'insécurité et de violence envers les femmes. 

« La migration est désormais un sujet récurrent dans tous les débats sociaux, économiques et politiques en raison de son impact sur le développement, la sécurité, la stabilité et la cohésion sociale, » explique Moha Binta Maige, directrice de la migration au ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation. « Jadis l'apanage des hommes, la migration est devenue une affaire de femmes qui peuvent contribuer au développement d'un pays, notamment par le biais de leur autonomisation, des envois de fonds et du transfert de compétences. »

Cette formation a été rendue possible grâce au financement du ministère des Affaires étrangères du Danemark.

Pour plus d'informations, veuillez contacter Aïssatou SY, responsable de l'information publique, tél. : +227 8006 6531, aisy@iom.int.