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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L'OIM soutient des migrations sûres grâce à un nouveau poste de police à la frontière du Niger avec l'Algérie
Niamey - Située au cœur du Sahara, à seulement 15 km de la frontière nigérienne avec l'Algérie, la ville d'Assamaka est un important carrefour migratoire, en tant que principal point d'entrée pour les migrants de retour d'Algérie, et le dernier lieu de transit pour les migrants venant du Niger en route vers l'Algérie.
Depuis fin 2017, plus de 30 000 migrants, principalement d’origine ouest-africaine, sont arrivés à Assamaka en provenance d'Algérie.
Mercredi (14/10), le gouvernement du Niger et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont inauguré le premier poste fixe de police aux frontières à Assamaka, construit et équipé grâce au financement du Ministère italien des affaires étrangères et de la coopération internationale.
Cette vaste zone, pauvre et peu peuplée, a longtemps été exploitée par des réseaux de criminels et de passeurs. Aujourd'hui, ces routes ancestrales de commerce et de migration entre le Niger et l'Algérie sont souvent utilisées pour le trafic illicite de marchandises et de migrants.
Ces dernières années, la gestion et la sécurité des frontières sont devenues des priorités absolues pour le Sahel et pour le Niger en particulier. Le gouvernement du Niger s'efforce de réduire les activités transfrontalières illicites, y compris le trafic et la traite des êtres humains, et d'empêcher l'entrée de membres d'organisations extrémistes violentes par les frontières du pays.
En plus d'une forte augmentation de la criminalité dans la ville frontalière, Assamaka est également confrontée à des flux migratoires de plus en plus importants, en raison de sa position sur la route migratoire transsaharienne. Ceux-ci s'avèrent difficiles à gérer au détriment des quelque 1 000 habitants permanents de la ville.
Voir la vidéo : Nouveau poste de police aux frontières à Assamaka
Jusqu'à présent, l'enregistrement des migrants se faisait toujours manuellement ou par le biais du poste frontière mobile de l'OIM, temporairement déployé par le gouvernement du Niger dans la région d'Agadez. Ce poste de police mobile transporté par camion a été adapté spécifiquement pour relever les défis dans les régions désertiques éloignées. Mais il ne peut pas remplacer un poste de police fixe.
Le poste-frontière nouvellement construit et ses installations permettront à la police de se conformer aux normes nationales et internationales et de satisfaire aux normes de sécurité et de sûreté requises.
Le poste-frontière fait partie d'un projet plus vaste dont l'objectif est de renforcer les capacités du service d'immigration du Niger - la Direction de la Surveillance du Territoire (DST). Le projet vise également à renforcer la coopération entre les forces de l'ordre nigériennes et algériennes, ainsi que la coordination entre les forces de sécurité nigériennes, les autorités locales et les services techniques concernés, tels que la Direction régionale de la santé publique dans la région d'Agadez.
Grâce à ce nouveau poste-frontière, huit postes de travail sont équipés du système d'information et d'analyse des données sur la migration (MIDAS), développé par l'OIM. Ceux-ci permettront aux autorités d'enregistrer numériquement les personnes qui transitent par la frontière. Les données recueillies peuvent être transmises en temps réel à un serveur central, ce qui permet aux autorités de mieux suivre et gérer les flux migratoires à l'entrée et à la sortie du Niger.
« Nous espérons que cette nouvelle infrastructure permettra d'atténuer certaines des difficultés actuelles auxquelles sont confrontées les autorités locales et améliorera la coopération transfrontalière », a déclaré Barbara Rijks, chef de mission de l'OIM au Niger. « En fin de compte, ce poste-frontière vise à contribuer à l'amélioration de la sécurité et de la stabilité à Assamaka et ses environs ».
Pour plus d'informations, veuillez contacter Monica Chiriac, OIM Niger, Tel : +227 8931 8764, Email : mchiriac@iom.int.