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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
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Niamey – « Les inondations nous ont réveillés à cinq heures du matin. Nous ne pouvions rien emporter avec nous. Nous avons tout perdu », a déclaré Roukeya Adamou, une victime des inondations qui ont frappé le Niger pendant la saison des pluies en juillet 2021.
Le fleuve Niger divise la capitale du Niger, Niamey, en deux. La rive gauche, construite sur un plateau, sert de centre économique de la ville et abrite les locaux du gouvernement et des institutions internationales, tandis que la rive droite est construite sur une plaine alluviale où se trouvent les quartiers les moins urbanisés.
Roukeya Adamou vit avec son mari et ses dix enfants sur la rive droite depuis huit ans, à quelques mètres seulement du fleuve. L'absence de planification urbaine efficace et le faible niveau de vie dans cette zone de Niamey ont augmenté l'exposition de la population aux inondations. Le fleuve Niger déborde à chaque saison des pluies, et provoque de graves inondations. Pendant la nuit, les eaux envahissent certaines parties de la ville, ne laissant pas aux populations le temps de sauver leurs biens.
« Nous n'avons pu sauver aucune de nos affaires. Nous nous sommes réfugiés dans une école avec d'autres familles affectées », raconte Roukeya. « Mais pour la rentrée des classes en octobre, nous avons dû retourner reconstruire seuls nos maisons », ajoute-t-elle.
De retour chez elle avec sa famille, Roukeya et son mari ont bricolé un abri de fortune en paille avec l'aide de quelques proches.
La saison des pluies de 2021 a touché plus de 250 000 personnes dans 47 départements, avec des pertes de biens, de récoltes et de bétail, et avait causé 77 décès en date d’octobre, selon OCHA.
Amina, mère de sept enfants, a également trouvé refuge dans l'école utilisée comme site temporaire pour les familles déplacées sur la rive droite après que les inondations aient détruit sa maison.
« J'ai perdu mon mari il y a longtemps. Avec seulement quelques ressources, je dois m'occuper seule de mes enfants. Maintenant, nous avons perdu notre maison », dit Amina. « Les pluies et la montée du fleuve ont détruit notre maison, nous obligeant à déménager », raconte Amina.
En octobre 2021, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a reçu un financement du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères (GFFO) pour aider les victimes des inondations au Niger. Ce financement vise à fournir des abris d'urgence et des articles non alimentaires aux populations touchées à Niamey, ainsi qu'à Dosso et Maradi, deux régions du sud du pays également traversées par le fleuve Niger.
A ce jour, un total de 865 familles ont reçu des abris d'urgence et des articles non alimentaires à Niamey et Dosso, et 1 200 autres devraient recevoir la même aide à Maradi, via la Direction générale de la protection civile (DGPC).
Amina et Roukeya ont toutes deux bénéficié d'abris d'urgence et de produits non alimentaires.
« Nous nous sentons maintenant un peu plus à l'aise avec l'abri. Nous avons également reçu des nattes, des tasses, des moustiquaires, des couvertures, des vêtements, de la vaisselle, des ustensiles et du savon », explique Roukeya.
« Grâce à cet abri, nous avons maintenant un toit et ne dormons plus à la belle étoile avec nos enfants, et nous nous sentons plus en sécurité », déclare Amina, ajoutant que « l'abri d'urgence arrive au bon moment pour sa famille ».
Parallèlement à l'aide d'urgence, dans un contexte d'épidémie de choléra et de pandémie de COVID-19, le financement de GFFO contribue au renforcement des capacités des acteurs du système de santé à Agadez et à la fourniture de matériel de dépistage et d'équipement de conservation de la chaîne du froid. Le financement soutient également des enquêtes d'évaluation pour aider à adapter la réponse de l'OIM.