Depuis des décennies, l'OIM est l'un des leaders mondiaux des programmes de désengagement, dissociation, réintégration et réconciliation (DDRR), se concentrant principalement sur la réintégration des anciens combattants dans leurs communautés. Les conflits étant considérés comme l'un des principaux facteurs de déplacement, l'OIM est souvent appelée à participer au processus de DDRR. Le rôle de l'OIM dans les programmes de DDRR est clairement défini par son mandat, qui lui demande de réintégrer les migrants et les populations déplacées, y compris les anciens combattants.

Ces dernières années, le Niger a été confronté à une insécurité et une instabilité croissantes causées par des organisations extrémistes violentes (OEV) opérant à l'intérieur de ses frontières et dans les pays voisins. Avec des frontières longues et souvent poreuses, les retombées des conflits au Burkina Faso, au Mali, en Libye et au Nigéria ont mis à rude épreuve le gouvernement et les populations locales.

L'OIM et le gouvernement du Niger mettent actuellement en œuvre des programmes visant à réintégrer les anciens combattants, détenus ou ayant fait défection, dans leurs communautés. Ces programmes, dans les régions de Diffa, Tahoua, Tillabéri et Zinder, visent à réduire la probabilité d'une résurgence de la violence tout en offrant des alternatives de vie aux anciens combattants.