Depuis plusieurs années l'OIM est l'un des leaders mondiaux des programmes de Désarmement, Démobilisation et Réintégration, avec un appui particulier sur la réintégration des anciens associés de groupes armés dans leurs communautés. Étant donné que les conflits sont considérés parmi les principaux facteurs de déplacement, l'OIM est souvent appelée à contribuer au processus de DDR. Le rôle de l’OIM dans les programmes de DDR est clairement défini par son mandat, qui appelle l’OIM à réintégrer les migrants et les populations déplacées, y compris les anciens associés de groupes armés.

Ces dernières années le Niger est confronté à une insécurité croissante lié à la présence d’organisations extrémistes violentes opérant à l'intérieur de ses frontières et dans les pays voisins. Avec de longues et poreuses frontières, les retombées des conflits au Burkina Faso, au Mali, en Libye et au Nigéria ont mis à rude épreuve le gouvernement et les populations locales du pays.

L'OIM et le gouvernement du Niger mettent en œuvre des programmes dans le but de réintégrer les anciens associés de groupes armés dans leurs communautés. Ces programmes, dans les régions de Diffa, Tahoua, Tillabéri et Zinder, visent à réduire les risques de résurgence de violence tout en offrant des alternatives à l’extrémisme.