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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Niger : Un comité de pilotage réunissant l'AFD, l'UE, la HACP et l'OIM à Dirkou évalue les actions de stabilisation communautaire dans la région d'Agadez
Dirkou – Le 5 octobre 2022, une délégation composée du président de la Haute Autorité pour la Consolidation de la Paix (HACP), du directeur adjoint de l'Agence française de développement (AFD) au Niger, du chef de la coopération de l'Union européenne (UE) au Niger, du chef de mission a.i. de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et de hauts responsables régionaux et locaux de la région d'Agadez, a participé au troisième comité de pilotage du Projet d'appui au développement économique du Kawar (PADEK).
Le PADEK, financé par l'AFD et la HACP et mis en œuvre via le programme de stabilisation communautaire de l'OIM, vise à promouvoir la cohésion sociale dans le Kawar, au nord-est du Niger, et à améliorer les opportunités économiques pour les communautés les plus vulnérables, notamment les jeunes et les femmes.
La réunion a été l'occasion d'évaluer la mise en œuvre du PADEK et son impact sur la consolidation de la paix dans le Kawar et l'accès à des moyens de subsistance durables pour les communautés, en particulier les jeunes et les femmes.
« Les défis étant nombreux au Niger, et particulièrement dans le Kawar, nous ne parviendrons à avoir plus d’impact qu'en travaillant ensemble et en nous nourrissant des expériences, des échecs et des succès de chacun, » a déclaré Émilie Garet, directrice adjointe de l'AFD au Niger.
Dans le Kawar, les populations de Dirkou, Bilma, Djado et Fachi, les quatre communes de la région, ont été particulièrement touchées par les changements de dynamique migratoire liés à l'adoption de la loi n° 2015-36 criminalisant la traite des personnes et le trafic de migrants en 2015. Les différentes activités économiques liées à la migration de transit ont longtemps été un moyen de subsistance pour les communautés. Le PADEK soutient la résilience des communautés les plus vulnérables, impactées par ce changement, en favorisant la coexistence pacifique et en renforçant les moyens de subsistance durables pour la relance économique des Kawar.
« Le principe de la HACP est que tous les projets sont communautaires, ce qui revient en fait à répondre aux besoins réels des populations, » a déclaré le général de brigade Mahamadou Abou Tarka, président de la HACP.
Depuis son lancement en décembre 2021, le PADEK sensibilise à la coexistence pacifique par le biais des médias traditionnels. Après avoir initié la réhabilitation des radios communautaires de Bilma et Dirkou, le personnel de la radio a été formé aux techniques d'animation, au développement du dialogue social et à l'engagement des jeunes. Ainsi, 9 000 ménages ont été sensibilisés aux techniques traditionnelles de résolution des conflits pour gérer les conflits intercommunautaires par les deux radios communautaires. Deux caravanes de sensibilisation et un tournoi de football intercommunal ont également été organisés et ont rassemblé 461 hommes et 291 femmes.
Dans ses efforts pour promouvoir la cohésion sociale et renforcer la collaboration entre la population du Kawar et les autorités locales, le projet a contribué à mettre en place ou à redynamiser quatre comités de pilotage locaux qui ont tenu 51 réunions et dialogues communautaires depuis le début du projet.
En 2021, l'OIM a lancé une étude pour évaluer la faisabilité de projets de maraîchage et d'élevage dans le Kawar. À la suite de cette étude, 160 jeunes, dont 82 femmes, ont suivi une formation de deux semaines aux techniques de maraîchage et de lutte intégrée contre les ravageurs des cultures à Bilma, Dirkou, Djado et Fachi. Les municipalités de ces quatre communes ont accordé aux jeunes formés 40 hectares de terres à cultiver après la formation.
« À son terme, le PADEK devrait permettre un renforcement durable des capacités des services techniques, des élus locaux et des leaders communautaires en matière de participation communautaire et de prévention des conflits afin de promouvoir la cohésion sociale et le dialogue social. Il devrait également contribuer à fournir aux communautés des moyens de subsistance durables pour relancer l'économie locale, » déclare Peter Kioy, chef de mission de l'OIM au Niger par intérim.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Aïssatou Sy, responsable de l'information publique à l'OIM Niger. Email : aisy@iom.int ; tel : +227 80 06 65 31.